JT2016 : La restauration écologique des cours d’eau : quels apports des sciences humaines et sociales ?
Le cas de l’effacement d’ouvrages hydrauliques
Régis Barraud
Géographe, Enseignant-Chercheur Université de Poitiers, Laboratoire RURALITES
La circulaire du 25/01/2010
« Le seul moyen de rétablir vraiment la continuité écologique consiste à supprimer entièrement l’obstacle, donc l’ouvrage, et à rétablir la pente naturelle du cours d’eau. Ce type d’intervention doit être privilégié pour les ouvrages abandonnés, qui ne font plus l’objet d’une quelconque gestion et dont le maintien ne se justifie actuellement, ou potentiellement, par aucune utilité de sécurité, patrimoniale, sociale ou économique. [...] En tout état de cause, il est essentiel qu’un nombre conséquent d’ouvrages inutiles soit supprimé pour que ce plan de restauration atteigne ces objectifs de résultats ».
Une augmentation de la conflictualité
Échelle nationale : associations de propriétaires, de sauvegarde du patrimoine (FFAM, FDMF, ARF – réseau CLIA, producteurs hydroélec).
Échelle locale : riverains, pêcheurs, associations de protection de l’environnement