JT SATESE-CATER AVEYRON-2012 : LES STATIONS D’EPURATION MEMBRANAIRE dans le Finistère

, par  Christian BARBIER , popularité : 9%

Le département du Finistère dispose à ce jour de 12 stations de traitement membranaire allant de 1600 EH à 26 000 EH., toutes installées sur la façade littorale.

Cette technique qui s’affranchit des risques de dysfonctionnement liés à des désordres biologiques de type « bulking » a surtout l’avantage de permettre une désinfection poussée allant jusqu’à 10² en E.coli au rejet, sous réserve d’une bonne maîtrise de l’hydraulique (absence de trop-plein ou de by-pass) et d’une parfaite intégrité des membranes.

schéma de fonctionnement

Par rapport à la filière Boues activées classique, elle reste néanmoins beaucoup plus coûteuse en investissement et en fonctionnement et s’adapte surtout nettement moins bien aux variations hydrauliques, ce qui nécessite une grande rigueur dans le dimensionnement du bassin tampon de tête et de la surface des membranes, Il convient en effet de ne pas perdre le bénéfice du traitement mis en œuvre par d’éventuels débordements du bassin tampon.

Bassin d'aération Modules Membranes
L’élimination de l’azote global s’avère également plus délicate que sur la filière classique du fait de l’air de balayage nécessaire pour le décolmatage des membranes.

Contrairement aux idées reçues, les traitements membranaires ne permettent pas de répondre à une évolution des normes de rejet relatives aux micropolluants.

En conclusion, si la technique membranaire se justifie dès lors que des normes très sévères sont imposées, notamment sur le plan bactériologique, il convient de préciser que le traitement par boues activées ne doit pas être considéré comme une filière au rabais. En effet, lorsqu’elle est bien dimensionnée et correctement conçue, elle offre des performances très voisines sur le plan physico-chimique et autorise la mise en place d’un traitement tertiaire de désinfection si besoin est.

En tout état de cause, le choix de la filière de traitement à mettre en œuvre devra s’appuyer sur les conclusions d’une étude technico-économique préalable, intégrant, d’une part, la définition des besoins futurs en termes de charges polluantes à traiter, et d’autre part, l’acceptabilité des milieux récepteurs possibles.

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